Une petite note d'optimisme en ce dernier jour de juillet, parce que malgré nos mésaventures, il faut tenter de rester positifs.
Malgré la roue qui semble tourner pour moi, j'ai encore des petits malheurs : Je suis en pochite et donc sous cortisone car je ne supporte pas les antibios. Du coup, traitement à l'Entocort® pour trois semaines, après avoir tenté de supporter la pochite pendant une longue semaine...
Je me suis cassé le pied, il y a six semaines. Le plus marrant si je puis dire, c'est que je ne sais pas comment je me suis fracturée : grâce ou à cause des antidépresseurs, je dors très profondément, et il m'arrive de me lever dans la nuit sans m'en rendre trop compte. Ce que je sais c'est que je me suis réveillée avec le pied gonflé et très douloureux. Radio : arrachement osseux et ligamentaire. Ha oui, je ne fais pas les choses à moitié, vous le savez. J'ai été déplâtrée mercredi mais J'ai toujours drôlement mal. J'espère que c'est normal. En tous cas, à l'unanimité du corps médical consulté, ce sont bien les traitements corticoïdes et la carence en vitamine D qui ont été responsables de ma fragilité osseuse. Donc, conseil, si vous prenez de la cortisone depuis longtemps, insistez pour contrôler votre taux de calcium et de vitamine D. N'hésitez pas à insister auprès des docteurs, parce que quand moi je leur ai demandé un traitement préventif, voila quelle a été la réponse aussi bien de mon gastroentérologue que de l'endocrino : "mais non, inutile, vous ne prenez que de l'hydrocortisone, et puis vous êtes jeune (sic !)... Pas de risque d'affaiblissement de vos os !" Et quand je me fracture, on me dit sans complexe, qu'évidemment que la cause était le traitement corticoïdes !!! Du coup, là, je suis sous vitamine D en comprimés (qui me donnent la nausée) et je dois faire une injection intramusculaire prochainement. J'espère simplement que ce type d'accidents ne se reproduira pas, car le plâtre et les béquilles, c'est vraiment difficile. Surtout quand on se lève la nuit pour aller où vous savez... complètement dans le pâté. J'ai failli me ramasser plusieurs fois dans ces circonstances. Enfin maintenant, c'est derrière.
A quelque chose malheur est bon, comme disait ma grand-mère. Chaque jour je peux vérifier cette maxime. C'est peut être cette fracture qui m'a conduite à réussir l'entretien d'embauche ; elle m'a permis d'avoir du temps pour m'y préparer et d'éclairer les recruteurs sur ma motivation : Faire un Marseille-Paris avec un plâtre, alors que j'avais déjà eu une réponse positive d'une autre administration démontrait que j'en voulais vraiment de ce poste.
" Toute la pluie tombe sur moi, oui mais moi je fais comme si je ne la sentais pas, car j'ai le moral et je me dis qu'après la pluie, vient le beau temps ! Et moi j'ai tout mon temps"