Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 17:19
Il m'a été très difficile de comprendre, d'accepter que le mal dont je souffrais était potentiellement grave. D'abord parce que ma mère avait souffert du même mal et qu'elle l'a enrayé assez facilement. Ensuite par défaut d'information. Les médecins ne m'ont jamais réellement informée de ses conséquences potentielles. Lors de ma première coloscopie, le gastroentérologue était surpris de retrouver des lésions sur mon intestin, comme si, jusqu'à ce qu'il voie ces lésions, il n'avait pas pu me croire.

Tous, ils avaient insisté sur le caractère chronique et incertain de la maladie, sans compter que les différents avis que j'ai pris n'étaient pas unanimes quant à l'identité de la maladie... était-ce une RCH, ou une maladie de Crohn ? Au fond, cela m'importait peu de savoir. Mais si les docteurs ne savaient pas, c'était sans doute que la forme de l'atteinte que j'avais était bénine ! On reconnait des lésions sévères quand on est un spécialiste...

Et puis, l'espacement des crises, le peu de gêne au quotidien que je ressentais alors m'ont fait banaliser la maladie. Bien sûr, parfois, j'étais fatiguée. Je me traitais de paresseuse, ou je mettais cette fatigue sur le compte de mon activité professionnelle débutante et si exigeante. J'étais tout de même capable de m'endormir dans la salle d'attente de mon psychanalyste qui pourtant n'avait pas pour habitude de me faire attendre plus de dix minutes... Je ne voulais pas voir le caractère anormal de cette fatigue. Je trouvais que je n'allais pas si mal que cela, et je commençais à rechigner à prendre mon Pentasa®, petites granules faciles à administrer, sans effets secondaires apparents, et plutôt efficaces, puisque depuis que je le prenais je ne me sentais plus malade. Je n'étais guère enthousiaste à l'idée de devoir prendre ad vitam des médicaments. Les médecins, peut-être, s'étaient-ils trompés ; en fait de maladie chronique, peut-être avais-je eu simplement une crise de colite, un peu sanglante, mais ponctuelle... J'ai diminué la dose quotidienne de granules. Parfois, je sautais complètement les prises...

De temps en temps alors, je me mis à ressaigner. Plus. Durant quelques semaines. Mais je n'avais pas mal. Et puis comme par hasard, chaque fois que mon rendez-vous avec mon gastroentérologue approchait (je le voyais tous les six mois à l'époque), je me sentais mieux. Les selles se raréfiaient, le sang était plus dilué... Donc, il me conseillait seulement de ré-augmenter le Pentasa®, en se doutant peut-être qu'une crise était en train de s'éloigner.

Personne ne m'a crié qu'il fallait que je me méfie, que je ralentisse mes activités, qu'il en allait de ma santé future... ou bien quand on me le suggérait, je pensais que ceux-là étaient des rabat-joie non spécialistes qui se trompaient sûrement, et qui ne pouvaient se mettre à ma place. Je savais, moi, que cette maladie en moi n'était pas si invalidante. Bon, j'allais aux toilettes pour saigner plusieurs fois par jour, mais je n'étais pas entamée dans mon être. Je pouvais aller. Fatiguée, mais debout.

Tout de même, tout s'est aggravé sensiblement en janvier 2007, après une choc émotionnel important. Ma mère avait déclenché un diabète insulino-dépendant soudain, et avait failli y rester. Il allait falloir réorganiser nos vies, en fonction des impératifs nouveaux de cette maladie.

Le Pentasa® n'agissait plus. Le sang était de plus en plus présent. Il allait falloir penser à adapter le traitement. Les examens cliniques pourtant n'étaient pas affolants. Ils montraient des proctites, des colites, mais modérées. Ça allait donc.

A ce stade, j'aurais dû m'arrêter. J'avais demandé à ma patronne quelques jours de congés. Impossible au mois de janvier, au mois de mars, au mois d'avril, l'activité est florissante. On ne pouvait se passer de moi. Il fallait que j'attende jusqu'à l'été. J'avais envisagé de prendre un mois complet. C'est finalement plus d'un an qu'il m'aura fallu pour récupérer un semblant de force. J'étais de plus en plus livide, et de moins en moins efficace dans mon travail, mais je me battais. J'allais tenir, et ça allait passer.

Le gastroentérologue commençait alors à s'inquiéter de la résistance des crises à la cortisone locale. Il avait donné 8 jours pour que les corticoïdes par voie générale produisent une amélioration sensible. A défaut, ce serait l'hospitalisation. De courte durée, m'avait-il assuré. J'ai commencé les injections le 8 juin 2007. Le 18 juin, c'était le jour de l'échéance. Je n'avais vu aucune amélioration. Pourtant, jusqu'à 13h, j'hésitais à appeler l'hôpital. Encore quelques heures de réflexion. Etait-ce vraiment nécessaire de m'arrêter ? Je suis allée plaider à 14h. J'ai demandé à passer mon dossier en priorité, expliquant au magistrat que je devais être hospitalisée à 16h. Une consoeur offusquée me demanda ironiquement si je ne souffrais pas d'une "maladie diplomatique au moins ?". Je fus choquée de cette reflexio déplacée. Que j'aurais aimé être capable de l'envoyer promener ! Que j'aurais aimé lui suggérer que nous échangions nos places, moi dans la salle des pas perdus, à attendre toute l'après midi mon audience, ratan mon train e retour, si besoin, et elle à l'hôpital, sans savoir ni pour combien de temps, ni pour qu'y subir... Je n'ai rien dit. Juste que j'aurais bien préféré que la maladie ne fut que diplomatique.

La première hospitalisation dura huit jours. Je la vécus fort bien, avec beaucoup de sérénité. Comme un soulagement. Je dormais 18h par jour. Dans mon esprit, c'était la fatigue du travail, le peu de vacances que j'avais prises l'année d'avant... Je sortis donc avec un arrêt de travail d'un mois. Les toubibs me conseillèrent de ne pas reprendre avant la fin de l'arrêt, même s'ils me disaient que c'était à moi de sentir quand je pourrais reprendre. Je souhaitais m'y remettre vite. Je n'ai pas eu le temps.

Deux semaines plus tard, j'étais à nouveau hospitalisée. Cette fois avec des douleurs horribles. Et 25 selles par jour... La cortisone n'agit pas, à 80 mg par jour en intraveineuse... On décida donc de m'administrer des immuno-suppresseurs, qui firent des miracles. En 48 h, je n'avais plus de diarrhées, plus de douleurs. Mes selles étaient redevenues normales. Je sortis de l'hôpital au bout de huit jours. Avec un arrêt de travail de deux mois et cette fois interdiction stricte de reprendre avant.

A ma sortie de l'hôpital, je suis allée acheter mon mobilier de bureau ! J'insistai sur la livraison impérative avant le mois de septembre, date à laquelle j'étais censée reprendre le travail... A ce jour, je ne me suis pas encore installée sur mon bureau tout neuf...

J'ai été tranquille environ un mois. J'étais seule au mois d'août. Mes parents et amis étaient en vacances, et mon état se dégradait à nouveau. La seconde injection de Rémicade® n'eut pas l'efficacité espérée... Je sentais qu'il faudrait que je consulte à nouveau, mais il fallait que je tienne au moins jusqu'à ce que mes parents rentrent, et même un peu plus pour ne pas leur retirer en une minutes le bénéfice de leur vacances. De toutes façons, il était hors de question que je les fasse rapatrier pendant leurs congés. Pour rien, sûrement ! Je m'y refusais catégoriquement. J'avais mal pourtant. Je saignais beaucoup. Mes médecins n'étaient pas là, eux non plus.

Je savais cette fois, que c'était plus important que d'habitude. Mais je refusais d'y penser. Je refusais de l'admettre. Je ne pouvais pas sortir de chez moi sans risquer l'accident, accident qui se produisit une fois ou l'autre d'ailleurs...Quelle humiliation ! Sentir le short d'été envahi de diarrhée sanglante dans ma cage d'escalier ou au milieu de la rue... ! Je n'ai jamais rien vécu d'aussi dégradant... Et ce sang, toujours plus présent dans la cuvette... Le médecin que j'eus au téléphone se contenta de m'expliquer que tant que je n'avais pas de fièvre, il n'y avait pas d'urgence. Pas d'urgence, c'était bien ce qu'il avait dit. Mais moi, j'avais entendu "tant que vous n'avez pas de fièvre, il n'y a pas à s'inquiéter, ce n'est pas grave". Je pris cette interprétation pour argent comptant, et tentai d'oublier et de me persuader que tout allait bientôt rentrer dans l'ordre.  D'ailleurs, j'avais ma troisième injection de Rémicade® dans deux semaines. Tout allait bientôt aller mieux.

A leur retour, mes parents me voyant me tordre de douleur, et m'entendant gémir à travers la porte des toilettes, me recommandèrent vivement d'avancer l'injection. Je me décidai alors au bout de quelques jours encore à prendre le téléphone. L'injection fut prévue le mercredi suivant. J'arrivais à l'hôpital avec 40 de température. Pas question de Rémicade®, pas question de ressortir. Coloscopie en urgence, si difficile à vivre... je suppliais le professeur d'arrêter, malgré la sédation censée m'endoromir un peu... Le verdict tomba : c'était grave cette fois. Mes ulcérations étaient en puits, la muqueuse saignait de tout son long et je risquais la perforation. On m'annonça, sans beaucoup de tact, que je risquais d'être opérée sous peu, ce qui impliquait la pose d'une anus artificel provisoire, hypothèse que je rejetais catégoriquement. Il m'a pourtant bien fallu y passer...

Je ne saurais jamais si les quelques jours de congés que j'avais réclamés auraient pu contribuer à me faire me rétablir. Je ne saurais jamais si d'avoir ralenti mon traitement a contribué à l'accéleration de la progression de la maladie. Je ne saurais jamais si le facteur stress de mon environnement direct a eu une quelconque part de responsabilité... peut-être que si j'avais choisi un autre métier, je serais encore entière aujourd'hui... Peut être que si je m'étais détachée de ma famille plus tôt, j'aurais appréhendé plus sereinement les embuches semées par la vie... Peut être que je si j'avais écouté mon entourage, les rabat-joie, j'aurais pu m'épargner...

Cette incertitude, cette impuissance est vraiment navrante. Comme je regrette aujourd'hui, ce déni qui m'a tenu jusqu'à la dernière minute ! Si j'avais su, j'aurais levé le pied, j'aurais écouté mon corps, et je n'aurais pas rechigné à prendre mes granulés. Enfin, ce qui est fait est fait et l'on ne peut réécrire l'histoire. Je vais devoir à présent vivre sans colon, sans rectum, mais je l'espère, sans maladie !

Partager cet article
Repost0

commentaires

T
<br /> Je me retrouve la dedans (surtout en ce moment).<br /> <br /> <br /> J'ai 32 ans et 2 adorables filles.<br /> <br /> <br /> 1 an environ après avoir eu ma 1ère fille, j'ai commencé à saigner.<br /> <br /> <br /> Mon grand père étant DCD d'un cancer généralisé du colon, j'avais peur d'aller chez le médecin et que le diagonstic tombe. Tant que je ne savais pas, je n'avais pas grand chose...<br /> <br /> <br /> Et puis, je me suis dit, c'est peut être des sortes d'hémorroïdes (je n'avais que 26 ans, ça ne pouvais pas être un cancer... et pourtant je suis infirmière et connais tout cela).<br /> <br /> <br /> Je suis assez abile pour conseiller les autres mais pas du tout pour moi...<br /> <br /> <br /> J'avais tellement honte de cette situtation que je n'en ai parlée à personne, juste à ma mère. Je ne voulais pas en parler à mes amies et mari (comment leur annoncer que je vais à la selles 20-30<br /> fois par jour, que quelques accidents me sont arrivés). Bref, j'étais honteuse.<br /> <br /> <br /> Mon état s'aggravant, fatigue +++++++++ J'ai du en parler autour de moi, personne ne comprend que j'ai pu cacher tout cela pendat 3-4 mois.<br /> <br /> <br /> Je consulte enfin mon généraliste (qui me voie assez peu) et me traite pour hémorroïdes pendant 1 mois mais rien ne change bien évidement.<br /> <br /> <br /> Il m'oriente donc vers un gastro.<br /> <br /> <br /> 1er rendez vous chez le gastro (6 mois après les 1er symptômes), colo courte et le verdict tombe : RCHU<br /> <br /> <br /> Mise sous pentasa ; cortisone orale et en lavement.<br /> <br /> <br /> Colo demandée en urgence au vu des saignements. Arrêt de travail de 2 mois (ouf, je peux enfin me reposer un peu et arrêter de me soucier des toilettes).<br /> <br /> <br /> J'ai été sous régime sans résidus, et sans sel et sans sucre (à cause de la cortisone). En plus, les antibio donnés altérait le gout des aliments. Bref, j'ai prit du poids, gonflé du visage (je<br /> ne me reconnaissais plus).<br /> <br /> <br /> J'ai repris la cigarette pour plusieurs raison. Stress, pour reperdre du poids et puis j'ai vu aussi que ceux qui avaient une RCH étaient protéger par la tabac.<br /> <br /> <br /> Toutefois, la cortisone m'a donné un coup de fouet, j'était branchée sur du 220 volt toute la journée.<br /> <br /> <br /> Je suis mise sous IMUREL, j'ai du attendre 1 an pour que les saignements s'arrêtent après le début de l'imurel.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'ai pu avoir ma 2ème fille en 2010, j'ai pu arrêter le pentasa mais impossible de stopper l'Imurel. C'est un beau bébé.<br /> <br /> <br /> Tous ces mois, je priais pour que ma RCH ne resurgisse pas et pour que l'imurel n'affecte pas ma fille. Comme tout allait bien j'ai prit de bonnes résolutions : arrêt de la cigarette.<br /> <br /> <br /> Mon seul regrès, ne pas avoir pu l'allaiter.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Depuis un peu plus d'une mis, je resaigne à nouveau. J'attend...<br /> <br /> <br /> Mes besoins impériaux ne sont pas aussi conséquents que pour ma 1ère crise, j'attend donc de voir.<br /> <br /> <br /> Cette fois, j'ai la chance que lorsque je suis au travail, j'arrive à penser à autre chose et à ne pas aller aux toilettes (mais dès que je rentre le soir...).<br /> <br /> <br /> Je me lève rarement la nuit pour y aller.<br /> <br /> <br /> Ma fatigue s'intensifiant et mon mari s'étend aperçu que je saignais à nouveau (pourtant je cache bien les choses) m'a demandé d'appeler mon gastro : "impossible d'avoir un créneau avant mon<br /> prochain rendez vous fin juin..." La secrétaire me conseille d'aller aux urgences.<br /> <br /> <br /> Je ne veux pas déranger les gens si ce n'est pas grand chose (d'autant plus que je connais pas mal de monde aux urgences et ne veut pas que l'on sache pour ma pathologie... je suis coincée, que<br /> faire??).<br /> <br /> <br /> A ce jour, j'attend le dernier moment.<br /> <br /> <br /> Je vous tiens au courant.<br /> <br /> <br /> Encore merci Audrey pour ce blog.<br />
Répondre
A
<br /> <br /> Ma pauvre... que ta situation est difficile...! Avant tout, je crois qu'il faut essayer de briser le tabou qui entoure les problèmes de transit. D'accord, "faire caca", n'est pas très glamour,<br /> même dit comme ca...  mais bon sang (héhé !), c'est une fonction vitale de l'organisme. Sans elle... ben... on meurt, il ne faut pas l'oublier. Alors, je crois, mais c'est facile à dire,<br /> qu'il faut réussir à dépasser la honte. La maladie n'est pas une honte. C'est une croix, un fardeau, une difficulté, qui nous rend fort, plus fort que les gens qui n'ont pas à la porter. Je pense<br /> que tu ne devrais pas attendre... (bon maintenant, on est fin juin, ton rdv ne doit pas être loin), mais à ta place (et je suis passée par là), je ferais le forcing devant l'hopital, ou au moins<br /> j'exigerais de parler au docteur (ils sont accessibles dans l'ensemble, même les grands pontes). Ho... quand j'étais dans ta situation, si je n'avais pas eu mes parents pour me pousser aux<br /> fesses, à me répéter 12 fois par heures de rappeler l'hopital, j'aurais laisser "pisser", si j'ose dire... mais en fait, je n'avais déjà que trop attendu... <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bon courage en tous cas, et donne des nouvelles. <br /> <br /> <br /> <br />
V
Je me retrouve dans tes mots et ne sais pas si l'on peut tabler sur une cause unique pour le déclenchement et surtout l'aggravation de la maladie. Au départ pour moi, un choc émotionnel important (accident de voiture) puis du stress au travail notamment compilé à une capacité importante à prendre sur soi et à tout garder... Je n'ai pas appelé au secours lors de ces quelques mois de maladie pour ne pas alarmer ma famille ni mon petit ami (je mentais en disant que ça allait bien).Aujourd'hui je regrette car peut-être que si l'on avait pris mon état plus au sérieux, je n'en serai pas là aujourd'hui.<br /> <br /> Comme toi, un doute sur ma maladie subsiste: diagnostic de RCUH au départ puis doute aujourd'hui suite aux diverses biopsies, l'anapathe pense que ce pourrait tout aussi bien être un Crohn, affaire à suivre...car les suites ne seraient pas les mêmes. C'est drôle de dire cela mais je souhaite que ce soit une RCUH!!!<br /> <br /> Il faut en tous les cas effectivement être à l'écoute de son corps et se ménager.<br /> <br /> Bon courage pour la suite et merci de ce témoignage tellement émouvant et chargé d'espoir.
Répondre
A
<br /> je souhaite aussi que ma maladie soit une RCH. Mais à présent, j'essaie de ne plus envisager la possibilité d'un Crohn. Ca me mine trop sinon de me dire que j'ai subi tout ca alors que ca n'aurait<br /> peut être pas été nécessaire... Et l'angoisse ne nous est pas franchement recommandée, pas vrai !<br /> <br /> Donc, j'ai décidé que je ne penserai plus à Monsieur Crohn, sauf si je découvrais de nouvelles douleurs ou de nouveaux symptomes, et comme ca, je ne m'en inquiète plus... Enfin... c'est bien beau<br /> cette résolution, mais, je te rassure, ce n'est que de la théorie !<br /> <br /> <br />
C
Bravo pour ton blog. Je suis Céline, j'ai 26 ans, Je pense qu'on s'est parlé sur le forum de l'afa (je viens d'etre remise en continuité).<br /> C'est très bien d'avoir fait cette démarche d'écrire ton histoire, ça aidera bcp de malades dans leurs craintes. Tu es objective.<br /> Comme bcp, je me retrouve dans ton éxpérience. L'article "du deni de la gravité de la maladie" m'a bcp émue, car c'est moi aussi ! Vies privée et professionnelle très chaotique et chargées, qui font qu'on ne prend pas en considération les appels au secours de notre corps. <br /> Bonne continuation à toi, courage et encore BRAVO !<br /> Croyons en cette renaissance, à un avenir meilleur.
Répondre
A
<br /> Merci. j'espère que vous allez bien toutes les deux.<br /> <br /> <br />
T
bravo audrey blog bien conçu, facile à lire ni trop lourd ni trop léger.....je t'embrasse très fort.
Répondre
A
<br /> C'est gentil ce petit mot et ca fait bien plaisir de lire qu'on est lu :)<br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le blog de audrey a
  • : Je viens de subir une chirurgie lourde et éprouvante, suite à une recto-colite hémorragique, une maladie chronique de l'intestin. Ce blog a pour objet de faire partager les différents sentiments, les centaines de questions que j'ai pu me poser depuis l'aggravation de la maladie. Je ne suis pas médecin, et ne détiens aucune autre connaissance que celle que mon expérience propre m'a permis de vivre. Puisse ce recueil de pensées, de questions, de doute, d'état d'âme et d'espoir être utile à d'autre
  • Contact

Recherche

Archives

Liens